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mercredi 11 novembre 2009

Un Couple Funeste - Chapitre 2 - Le temps d'un concert

Ruth Paine


La fête d'Halloween est l'une des meilleures occasions pour se faire plaisir. Ruth s'habilla en ce qui pouvait être un costume mais qui était une tenue dont elle aimait s'habiller pour l'occasion du mois. Ce soir était parfait pour ça. Et le challenge en serait plus qu'intéressant puisqu'il y aura du monde et peut-être des gens qu'elle connaissait. Elle souriait, heureuse à l'idée d'aller s'amuser. Elle enfila donc sa tenue de cuir noir brillant, ainsi qu'un masque semblable à celui de Catwoman. Elle parfit son costume en ajoutant des griffes aiguisées au bout de ses doigts et s'empara d'un fouet qu'elle accrocha à sa ceinture.

Ainsi accoutrée, elle se dirigea vers le lieu de fête. Ses formes roulaient dans son costume attirant les regard masculin comme d'habitude. La Catwoman se dirigea vers le bar et demanda un verre de vodka. Elle s'accouda à une table et but tranquillement tout en écoutant la musique. Elle adorait ces ambiances festives et aussi quelque peu effrayante en cette occasion. C'était le soir parfait. Ses griffes tapaient la table en rythme et elle observait la faune comme à son habitude.

*Homme... ou femme ? Avec qui vais-je me faire plaisir ? Hum... Il y aura bien quelqu'un qui va venir m'aborder...*

Cela ne manqua pas, à peine quelques minutes plus tard, un jeune homme d'une vingtaine d'années, déjà bien imbibé, vint accoster Catwoman avec des amis. Ruth frissonna de plaisir en voyant leurs jolis minois.

*Plusieurs ? Ca pourrait être intéressant...*

Ses griffes arrêtèrent leur manège rythmique tandis que le jeune inconscient vint parler à la demoiselle.

- Salut p'tite chatte... Mes copains et moi on te trouve... si... féline...

Il avait un sens de l'humour assez remarquablement pitoyable mais bizarrement cela fit rire la bibliothécaire qui reconnaissait ces étudiants. Elle finit sa phrase sur un ton provocateur et langoureux.

- ... que l'idée que je vous accompagne dans un coin tranquille vous serez délicieuse.

Ils étaient trois, de quoi rendre Ruth folle de bonheur. Elle les regarda, ses yeux noirs se mariant magnifiquement avec son costume. Elle leur sourit et ajouta aux trois étudiants bien foutus.

- Suivez-moi, je vais m'occuper de vous. Les chattes adorent jouer avec ses proies.

Les trois étudiants hallucinaient mais ne purent refuser une telle opportunité. Catwoman les emmena 500 mètres plus loin dans un coin tranquille.

- Bien bien bien... qui commence ?

Ils se regardèrent en souriant et celui qui avait parlé s'avança. Il n'avait pas besoin de stimulant. Ruth s'empara très doucement de son fouet et attacha les mains de sa proie tout en jouant de petit toucher pour qu'il ne s'enfuie pas.

- Vous m'excuserez les garçons, vous allez nous entendre mais pas nous voir, c'est mieux pour l'imagination.

Elle leur fit un clin d'oeil.

- Je reviens m'occuper de vous après.

Elle tira sa première future victime dans un buisson et la fit s'allonger. Il se laissa faire, heureux comme un diable. Ses mains étant bloquées, il ne pouvait rien faire, ce qui ne lui déplaisait pas semble-t-il. Ruth déboutonna très doucement le pantalon de l'étudiant et couvrit son sexe d'un préservatif.

- Tu veux pas te déshabiller p'tite tigresse ? J'en profiterai un peu plus...
- Chuuuuuut... Tu vas apprécier t'inquiète pas...

Son ton était menaçant et coulant. Ses yeux lançaient des éclairs de fureur. Elle se pencha vers l'entrejambe et avant qu'il n'est pu dire ouf, le préservatif se remplit. Ruth se tourna ensuite vers son cou et y déposa une griffe non loin de la jugulaire tandis qu'il était encore sous le choc de l'orgasme. La meurtrière laissa échapper un gémissement de jouissance quand elle lui trancha l'artère. Son sang se répandit à terre et tandis qu'elle récupérait le préservatif pour le mettre dans un petit plastique, elle se releva et se dirigea vers les deux autres proies.

- Il se repose. Que dites-vous si je m'occupe de vous en même temps ?

Ils se regardèrent en souriant à pleines dents et suivirent leur bourreau.

***

Catwoman dansait allègre devant la scène, heureuse comme une princesse. Elle envoyait balader chaque inconnu qui la désirait ou qui souhaitait seulement s'en faire une amie. Elle espérait rencontrer Lucien au fond d'elle, depuis la crypte et cette petite frayeur qu'il lui avait faite, elle se disait qu'après avoir tuer, le voir était en quelque sorte le point final, ou peut-être simplement la suite. Elle ressentait en lui le même amour de la mort qu'elle sans qu'elle n'est décelé le moindre désir de la donner en lui. Mais, si quelqu'un était en sécurité vis à vis d'elle c'était lui. Elle sourit en se rappelant la crypte et se déchaîna un peu plus sur la piste de danse...

Lucien Morel

J'étais dissimulé par mon costume et ça me plaisait comme ça. Personne n'aurait pu me reconnaitre, couvert d'un long manteau en cape noir, muni d'une large capuche tout aussi noir qui me couvrait la tête jusqu'à la moitié du visage. Visage lui, dissimulé sous un masque à l'effigie de la mort. J'étais encombré par le dernier accessoire de mon déguisement, une faux artificielle plus haute que moi et au sommet de son manche une lame en plastique tout aussi large que moi.

Pour un jour j'avais revêtu l'apparence de la Mort, du moins comme on la représentait dans les plupart des contes connus. Une drôle d'ironie, je pouvais paraître comme la mort pour un soir mais ne pouvait effectué son travail, dommage, j'aurais pu choisir mon amant ou ma maîtresse de cette nuit dans cette foule. La foule justement, il y avait bien trop de monde pour moi, je n'étais pas sujet aux hallucinations parce qu'il y avait déjà bien assez d'affreux visage qui m'entouraient.

La musique ne me dérangeait pas trop, je n'étais pas habitué à ce genre mais je m'y fais. Je me faufile en essayant de ne pas trop me faire bousculer, relevant de temps en temps ma capuche qui me tombe un peu trop devant les yeux et m'empêche de voir où je vais. Tout en me rapprochant de la scène, curieux de pouvoir voir de plus prêt ces jeunes artistes qui s'y déchaînaient. Tout en essayant d'éviter quelqu'un face à moi je heurte malencontreusement une autre personne, qui se trouvait derrière, de mon dos. Tout en me retournant, Je reconnais, dans une tenue pas si différente de notre première rencontre, la jeune femme que j'avais rencontré dans les cryptes.


- Veuillez m'excuser...

Sous ces paroles, je baissai légèrement la capuche devant mon masque, comme si ce dernier ne suffisait pas a me dissimuler. Sans savoir pourquoi, je désirais garder l'anonymat devant n'importe qui, surtout que notre dernière rencontre avec la demoiselle m'avait mis plutôt mal à l'aise et dans une bien mauvaise situation.


Ruth Paine

Ruth se déchainait, se défoulait, n'en pouvant plus tant la musique l'emportait dans son monde délirant de morts et d'orgasmes. Elle retiendrait ce groupe, pour sûr, elle l'écouterait à fond chez elle quand elle sentirait une crise arriver, l'une de ces crises violentes. La foule était dense et acclamait le groupe, la bibliothécaire y comprit. Elle était Catwoman ce soir, et c'est elle qui hurlait à s'en briser les cordes vocales. Non pas qu'elle était une fan totalement hystérique mais simplement qu'elle avait un besoin viscéral de hurler, de s'époumoner; quitte à s'en détruire les tympans.

Lorsqu'elle s'arrêta, elle était essoufflée et libérée. Elle passait une merveilleuse soirée. Mais il ne faudrait pas trop tarder et rentrer chez elle. La police découvrira les trois corps bien assez tôt.
Et tandis qu'elle se préparait pour sortir de la foule, quelqu'un vint la heurter. Il s'excusa immédiatement. Ruth s'aperçut qu'il avait abaissé sa capuche de manière à ce qu'elle ne le reconnaisse pas. Ce qui eu l'effet escompté quoiqu'elle fut persuadé de connaître l'homme qui se cachait sous le masque de La Mort. Peut-être était-ce une stratégie, ils étaient proche l'un de l'autre, il voulait simplement jouer son rôle. Catwoman sourit et répondit:

- Mais vous êtes tout pardonné, je ne tiens pas à me fâcher avec La Mort quoiqu'elle aie besoin de dompter neuf fois les chats avant de pouvoir les emmener.

Elle fit une révérence ponctuée d'un petit miaulement et essaya de s'échapper de la foule, chose somme toute fort difficile, impossible même. Elle formait une masse compacte et il aurait fallu user de la violence pour passer, ce qu'elle ne pouvait pas bien sûr. Elle soupira et se tourna vers la scène, essayant de trouver une sortie par le chemin inverse.

Elle grogna d'impatience en voyant que la foule la bloquait. Elle n'avait pas un gabarit spectaculaire mais tant pis, elle souhaitait rentrer chez elle, elle rentrerait... seule ou accompagnée ? Elle avait des idées farfelues qui lui venaient sans arrêt et la rencontre avec la Mort n'était pas sans lui laisser de fantasme.

*Flirter avec mon plus fidèle amant.*

Elle passa sa langue sur ses lèvres et revint sur ses pas, enfin plus exactement essaya de chercher après la gigantesque faux. Peine de toute évidence perdue : la foule était en mouvement sans arrêt. Elle se décida à aller vers la scène, et pour cela fonça simplement dans le tas. Les gens protestaient mais elle n'en avait que faire. Elle sourit quand elle vit le groupe déchainé.

*Qu'ils sont beaux.*

Il est vrai que ça l'a interpellé, et elle n'en venait qu'à apprécier un peu plus ce groupe tout à fait exceptionnel. Elle les regarda un moment sans bouger. Le morceau était d'une extraordinaire violence, et Ruth s'en sentait bien mieux, comme s'il avait pour effet de prendre la violence qui coule dans ses veines.

Lucien Morel

La demoiselle féline accepta mes excuses sans attendre et ses paroles étiraient un léger sourire sur mes lèvres, serais-je vraiment bon pour ce rôle ? Tout en souriant derrière mon masque j'accompagnai sa révérence de façon plus légère en prenant garde à ne bousculer personne cette fois, gardant cette grande faux encombrante contre moi. J'eus à peine le temps de me redresser que j'apercevais la créature, tout de noir vêtu, de dos et tentant de se frayer un chemin dans la foule.

Moi-même, de mon côté, je tentai de m'en défaire tant bien que mal. Voila pourquoi je rechignais à sortir de chez moi ou de ma boutique, les gens, la foule, c'était quelque chose que je ne pouvais supporter longtemps, ce soir je pouvais y mêler le bruit, chose à laquelle je n'étais pas habitué.

Je tentai de couper sur le côté alors que la foule me poussait contre mon gré vers la scène, sans doute le public en ébullition désirait voir le groupe de plus prêt mais personnellement j'avais d'autres projets, m'éloigner du bruit et non m'en approcher. Doucement, je décidai de me laisser porter par la foule, je finirais bien par me faufiler entre deux chansons, qui sait. Je gardai toujours la faux près de moi pour ne blesser personne à son contact et arrivé devant la scène, je tentai de me glisser devant les premiers rangs pour m'extirper de cette masse de gens.

Sans faire attention, je repassai devant la jeune féline que j'avais bousculé auparavant pendant que ma capuche glissait sur mes épaules à mon passage entre deux personne un peu trop proches l'une de l'autre. Sans y prêter attention, ne me concentrant que sur l'ouverture qui s'offrait à moi pour enfin m'échapper, je finis enfin par sortir de cette foule déchaînée et réajusta simplement mon masque pour qu'il reste bien droit et que je puisse avoir les yeux en face des trous. Posant un instant la faux contre un arbre, je m'adossai au tronc à côté d'elle et secoua un peu ce long manteau noir pour m'aérer. Sous le masque aussi j'avais chaud mais je ne voulais pas l'enlever avant d'être rentrer chez moi, aussi je me contentai de sortir un mouchoir de ma manche pour le passer sur mon visage en tenant le masque pour rester caché.

J'étais quasiment à bout de souffle et en sueur, pour compléter le tout, le bruit sur scène faisait pointer un léger mal de tête qui ne passerait sans doute qu'une fois éloigné, voir même dans mon appartement au calme. Quelle idée avait bien pu me passer par la tête pour que je me risque à sortir dans un moment pareil, les rues étaient pleines de monde, l'environnement était bruyant, c'était trop pour quelqu'un comme moi, habitué au calme dans un environnement serein, parfois froid mais tellement silencieux. Ici ce n'était pas la place de la Mort, bien qu'elle frapperait sûrement quelques imprudents ce soir, des fêtards qui prendraient le volant avec un taux trop élevé d'alcool dans le sang, la Mort installée dans le véhicule à leur côté, des imbéciles avides de montrer de quoi ils sont capable dans des paris ridicules et qui se jetteraient d'eux même dans ses bras ou que sais-je encore.


Ruth Paine

Ruth était agacée, il fallait le dire. La Mort l'avait fasciné, complètement, enfin la personne sous le masque de la Mort. Elle s'était sentie comme aspirée par sa présence. Mais la jeune directrice avait une relation assez étrange avec elle. Elle jouait son rôle, ou plutôt était son pantin. Voir ainsi son Maître apparaître après une offrande était une sorte de signe. En plus, il semblait évident que l'homme sous le masque avait lui aussi une relation ambiguë avec la dame à la faux.

Ruth souriait, dans ses pensées, au milieu d'une foule déchaînée et en continuelle mouvance. Et soudain, alors que des images de sang et de sexe lui brouillait la vue, l'apparition tant souhaitée se fit. Une capuche tomba au même moment, dévoilant un semblant de tête que Ruth connaissait... Elle eut un hoquet de surprise étouffé par le bruit et un sourire immense tout de suite après.

*Serait-ce...*

Elle avait un doute, bien entendu. Elle ne l'avait vu qu'une fois au fin fond d'une crypte. Elle se demandait si le fait qu'elle le rencontre dans des endroits qui font frissonner et dont la Mort est familière était un signe.

*Non... je dois me tromper...*

Mais le doute était là, bel et bien ancré en fin fond d'elle-même. Et puis elle ressentait cette fascination et cette attirance, la même qui l'avait déstabilisée dans les cryptes devant Lucien Morel, l'antiquaire.

*Il ne faut pas qu'on me reconnaisse... je ne peux pas risquer de me dévoiler à ce si séduisant homme... quel dommage... je l'aurais bien croqué...*

Une chose qui était étrange, elle ne ressentait aucune envie d'égorger Lucien. Quand à l'homme sous le masque de La Mort, elle n'en savait rien, ils n'avaient quasiment échangé aucune parole. Elle le suivit cependant à travers la foule - il s'était frayé un chemin elle en avait profité. Elle le vit adossé à un arbre.

*Que faire ?*

Elle resta à bonne distance, jaugeant la situation, puis se décida. Elle soupira en s'avançant de quelques pas et fit un signe de la main au personnage avant de s'en aller dans la direction opposée. Elle allait rentrer chez elle. Personne ne penserait à elle à la découverte des corps, du moins l'espérait-elle. Mais personne n'avait jamais eu de soupçon. Il faut juste espérer que Lucien n'en ai pas, si c'était lui derrière le masque, il pourrait faire le rapprochement dans le cas où il l'aurait reconnu. N'oublions pas qu'avant leur rencontre dans les cryptes, Ruth venait d'y déposer un corps.

Lucien Morel

Alors que je reprenais doucement mon souffle, quelle ne fut pas ma surprise d'apercevoir à nouveau la demoiselle féline et qu'elle me fasse signe en plus, réflexe stupide, je profitais qu'elle me tourne le dos pour regarder autour de moi si elle ne s'adressait pas à une autre personne, mais je me retrouvais seul, m'aurait-elle reconnu ? Je ne vois pas comment.

Alors qu'elle s'éloignait, j'eus l'idée de la suivre sans y réfléchir, de quoi aurais-je l'air, d'un vieux pervers qui désire suivre sa proie jusque chez elle pour voir dans quelle environnement elle évolue ? Pour pouvoir la retrouver facilement ? En m'approchant des buissons pour être plus discret, je secouai la tête sur ces pensées stupides. J'avais oublié la faux contre le tronc dans ma hâte et n'y pensant même plus, je m'enfonçais dans les épais buissons en bordure.

Tout en regardant devant moi, la tête haute pour essayer d'apercevoir la direction de la femme féline, je ne faisais presque pas attention à la direction que je prenais, ni où je pouvais bien mettre les pieds, je décidai de défaire le long manteau pour m'alléger en peu en le portant sur le bras et fus interrompu dans mon geste. Je venais de buter contre quelque chose et me retrouvai au sol en quelques seconde. Rassemblant mes idées après ma chute, je me rendis vite compte que j'avais atterri sur une masse qui n'avait rien d'un tas de terre.

Doucement, je me redressai en regardant l'une de mes main qui avaient été bien écorchée dans les ronces, une légère grimace dessiné sur mon visage derrière le masque, j'ai relevé ce dernier sur le haut de ma tête pour être plus à l'aise et y voir plus clair et finis de me relever. En y regardant mieux, je n'étais effectivement pas tombé sur un tas de terre mais sur une personne, j'ai d'abord pensé à un élément du décor d'halloween laissé là mais c'était bien trop dur et tiède pour être faux. Je me suis alors penché sur la personne, curieux de savoir pourquoi il restait là sans bouger alors qu'on lui était tombé dessus. En y regardant de plus prêt, malgré la pénombre, j'avais enfin remarqué la marre de sang dans laquelle il baignait, un rien paniqué par la vue d'autant de sang, n'y étant pas habitué, je me relevai rapidement, effectuant un pas en arrière et chutant à nouveau, sur un autre corps cette fois. Non pas que voir des cadavres me faisait peur, ça aurait été un comble, mais ce genre de situation, je n'y étais pas habitué.

Rassemblant encore une fois mes idées, je me relevai, le corps un peu tremblant, avant de remarquer que les manches de ma chemise blanches sous le manteaux étaient imbibés de sang. Le reste devait l'être aussi mais heureusement, ça se voyait moins sur le noir. Je m'enroulai rapidement dans le grand manteau et remis le masque sur mon visage, le cœur battant la chamade, je me suis écarté de la scène et je suis sorti des buissons. La demoiselle devait être loin maintenant et puis si c'était bien celle à laquelle je pensais, je saurais où la trouver.

Sans trop me presser pour ne pas éveiller de soupçons, je me suis éloigné des buissons pour prendre le chemin du bazar, la démarche aussi assurée que possible. J'aimais la mort mais les boucheries n'étaient pas pour me plaire, la vue du sang en trop grande quantité me répugnait et je ne manquerais sûrement pas d'être malade en chemin.

By Miss Belzy & Gwen Paine

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